Le maïs est une source d’énergie intéressante pour l’alimentation des vaches laitières. Plus il est finement broyé, meilleure sera sa valorisation. Le processus de broyage a été revu à l’usine de Montauban-de-Bretagne pour fournir des aliments Effistar toujours plus performants.
Pour optimiser leur production, les vaches laitières ont besoin d’une ration riche en énergie. « Le maïs est une source d’énergie intéressante car c’est un amidon qui se dégrade lentement, ce qui est favorable à la stabilité du pH ruminal », rappelle Clément Le Flohic, chef de marché Ruminant chez Le Gouessant. Comme les bactéries ruminales n’ont pas la capacité à attaquer la cuticule qui entoure le grain, le maïs doit être broyé pour leur donner accès à l’amidon. Plus cette mouture sera fine, meilleure sera la valorisation. « L’idéal est d’avoir un maximum de particules inférieures à 600 microns », détaille Clément Le Flohic.

Nouvelle organisation de la fabrication
Pour arriver à une granulométrie du maïs plus fine et plus stable, il a fallu réaliser quelques ajustements dans le process de fabrication à l’usine de Montauban-de-Bretagne. « Un des broyeurs a été dédié à cette fabrication et équipé de grilles fines », retrace Jean-François Guillaume, responsable qualité. Lors du broyage de maïs, la vitesse de rotation des marteaux est portée jusqu’à 3 000 tours/minute. Le broyage demande beaucoup d’énergie. « Plus on veut des particules fines, plus il faut de temps et d’énergie, explique Loïc Chêne, responsable de production à l’usine de Montauban-de-Bretagne. Il a fallu trouver une stratégie pour obtenir ce broyage très fin tout en gardant un coût de fabrication raisonnable. » Une cellule a été dédiée au stockage du maïs finement broyé. « Grâce à ce stockage, on peut broyer du maïs sur les heures creuses, puis le stocker », détaille Loïc Chêne. Les équipes réalisent des contrôles quotidiens de la granulométrie et de l’état des marteaux, selon un plan de contrôle élaboré par le service qualité. « Il faut que la majorité des particules soit inférieure à 600 microns et qu’il y en ait moins de 10 % supérieures à 1 mm », détaille Jean-François Guillaume. Ainsi, la régularité des fabrications est assurée, pour des aliments stables et performants.