Intégrer la dimension environnementale dans nos actions

Préserver les ressources

Cet engagement se traduit par une démarche d’économie circulaire à travers une boucle vertueuse élevage/végétal. Nos usines fabriquent les aliments pour les animaux de nos adhérents. Les animaux apportent la fumure aux cultures qui sont collectées pour servir d’aliment au bétail. Le service QHSE a mis en place une politique de gestion des déchets sur l’ensemble des sites du Groupe. Le tri sélectif et le compactage sont intégrés dans les pratiques quotidiennes. Nous mettons également en place des actions pour éviter le gaspillage alimentaire.

Début 2022, la Coopérative a lancé un plan de sobriété énergétique, composé d’un bouquet d’actions permettant de réaliser des économies sur les plans industriel, administratif et logistique.
L’une des actions portait sur la présentation des aliments. La fabrication des granulés nécessite un passage à la vapeur, très énergivore. Il a donc été décidé, en concertation avec les éleveurs, de prioriser la production de farines. De fait, le bilan de l’année 2022 met en évidence une économie énergétique importante.

Comment allier biodiversité, sécurité, efficacité et économie pour gérer les espaces verts des sites de production ? La réponse a été apportée fin 2022 par la société Ecomouton, dont les valeurs étaient en adéquation avec celles de Le Gouessant : respect et bien-être de l’animal. Écomouton intervient sur les sites de l’UFAB de Craon et Châteaubourg, en mettant à disposition des moutons pour paître sur leurs 10 000 et 12 000 m2 de verdure. L’éco-pâturage se poursuivra ces prochaines années, en adaptant le troupeau aux saisons. Géré par un berger, celui-ci oscillera entre 10 et 20 moutons par site.

Le projet NINAqua, soutenu par la Région Bretagne et dont Le Gouessant est le coordinateur partenaire, a rendu ses premières conclusions après 4 ans de recherche : il parait désormais possible de substituer dans l’aliment aquacole, la part d’huiles et farines de poissons par des levures, insectes et micro algues en conservant les performances zootechniques.

Améliorer notre empreinte environnementale

Les équipes opérationnelles travaillent depuis plusieurs années sur 4 axes clés : l’énergie verte, les émissions de CO2, la logistique et le transport, les investissements industriels. Nous essayons de lutter contre le réchauffement climatique, en diminuant nos consommations d’énergie, en utilisant des énergies renouvelables, et en acheminant certaines marchandises par train et cabotage.

Dans le cadre de la loi AGEC, portant sur la réduction des emballages, un volet concernait l’interdiction de conditionner des fruits et légumes sous plastique, pour un poids inférieur à 1,5 kg. Bien que cette obligation n’ait pas été mise en application en 2022, les services R&D et Marketing de la Coopérative se sont emparé du sujet et ont proposé des solutions d’emballage de pommes de terre, en biopapier et amidon de maïs.
Ces matières premières d’origine naturelle ont un autre atout : leur poids qui passe de 45 à 14 g. C’est autant de charges de stockage et de transport en moins pour une empreinte carbone optimisée.

La recherche systématique de filières de méthanisation plus vertueuses pour les déchets de sacheries porte ses fruits.
L’organisation interne de la Coopérative a dans un premier temps permis de mieux gérer les écarts de production et les retours produits. Cela a eu pour effet de diminuer les volumes de déchets, que représentent les sacs de matières premières. Et dans un second temps, ces déchets correctement triés ont été envoyés en méthanisation. Ce sont 241 tonnes de matières qui ont été méthanisées en 2022, contre 722 tonnes en 2021.

Réduire l’empreinte carbone des activités de la Coopérative passe par des modes de transport des matières premières plus écologiques. Si le transport routier ne peut être complètement exclu, le cabotage maritime et le transport par rail sont des alternatives intéressantes.
Ainsi pour l’approvisionnement en matières premières en provenance d’Europe, le cabotage via les ports bretons ou européens (Méditerranée et mer Baltique) est privilégié.
En termes de ratios, cela correspond à 1 cale de bateau contenant 3 000 tonnes de matières, contre 100 camions transportant 30 tonnes de marchandises !
Le transport sur rail (wagons céréaliers exclusivement) fait également partie des bonnes pratiques de transport du Groupe et représente près d’un tiers du volume entrant. Bien que peu d’entreprises aient aujourd’hui recours à ce mode de transport, le Groupe a bien l’intention de le pérenniser.