Le Gouessant saisit les opportunités des mutations agricoles et réalise une belle année 2019

#presse
30 septembre 2020
Accompagnement technique Fermes 4 soleils

Le groupe coopératif Le Gouessant (basé à Lamballe, 22) a tenu son Assemblée Générale ce vendredi 25 septembre, l’occasion de publier ses résultats annuels. Avec un chiffre d’affaires de 609 millions d’euros (+ 3 %), Le Gouessant enregistre une belle année 2019 et poursuit ses investissements en faveur du bien-être animal, des matières premières alternatives ou encore des data sciences. 

En 2019, le Groupe coopératif Le Gouessant a réalisé un chiffre d’affaires de 609 millions d’euros et dégagé un résultat net de 11 millions d’euros, avec plus de 4 000 adhérents et 760 salariés. Au 31 décembre 2019, le Groupe affichait un endettement financier positif de 1,5 million d’euros et des capitaux propres qui s’élevaient à 115 millions d’euros. « Ces bons résultats témoignent de notre capacité à servir les attentes des marchés, en cultivant nos fondamentaux coopératifs » note son président, Thomas Couëpel, avant d’ajouter : « nous avons accueilli plus de deux cents nouveaux adhérents, dont 35 jeunes à l’installation. »

Fort de ses engagements et de sa volonté d’accompagner ses adhérents dans les mutations agricoles, Le Gouessant a mobilisé 6 millions d’euros d’aides à l’investissement auprès de ses éleveurs sur les 3 dernières années et distribuera, sur le résultat de l’année 2019, un montant de 1,3 million d’euros. Le conseil d’administration a par ailleurs confirmé son soutien au réseau d’excellence des Fermes 4 soleils en primant les éleveurs certifiés de 1 000 €.

Un cœur de métier en développement

Le Gouessant a commercialisé 865 000 tonnes d’aliments, soit des volumes en hausse de 3 % alors que le marché national progresse de 1 %.

En œufs, la bonne tenue des cours, notamment en code 3, aura permis un exercice correct pour les adhérents. Mais la fin de l’année restera marquée par des débouchés insuffisants en bio.

Le Gouessant a consolidé ses positions en porc et repris des parts de marché au travers de son groupement SYPROporcs qui a progressé de 21 %. En parallèle, le redressement des cours a été bénéfique aux éleveurs qui ont pu investir dans la biosécurité, la restructuration et la création de nouveaux bâtiments.

L’activité volaille de chair a poursuivi avec succès l’accompagnement de ses éleveurs dans les mutations de marché. Fin 2019, 60 % des élevages de poulets faisaient entrer la lumière naturelle dans leurs poulaillers, dont la moitié certifiée « Nature d’Éleveurs ».

En ruminant, malgré un marché mature marqué par une baisse du nombre d’éleveurs, Le Gouessant a étendu ses parts de marché (+ 26 % de ventes d’aliments sur 3 ans) et confirme la pertinence de son offre au service de la rentabilité des élevages.

En collecte, l’année 2019 a battu des records avec 210 000 tonnes de céréales et oléoprotéagineux engrangées. Déception par contre du côté du maïs, pénalisé par une forte pluviométrie d’octobre à décembre.

Autre fait marquant de l’année, l’extension de la zone territoriale de la Coopérative aux départements du Calvados (14), de l’Orne (61) et du Maine-et-Loire (49).

Innovations et productions alternatives

Pionnier de l’élevage alternatif, Le Gouessant continue de s’intéresser à la pluralité et à la durabilité des modèles de production. La « Coopérative par nature » a développé un concept d’élevage inédit en France : le porc Physior, dont les premières commercialisations sont attendues cet automne.

En parallèle, la bio poursuit son essor. Les volumes d’aliments biologiques commercialisés ont progressé de 11,5 %. Pour assurer l’approvisionnement local de son usine, l’UFAB a mis en service un silo de collecte biologique à Châteaubourg (35). Le bâtiment, doté de 20 cellules de stockage, lui a permis de doubler ses capacités et de diversifier les débouchés proposés aux agriculteurs bio apporteurs, y compris en alimentation humaine.

De nouveaux relais de croissance

En 2019, Le Gouessant a poursuivi le développement de ses relais de croissance. L’aquaculture a franchi la barre symbolique des 22 000 tonnes d’aliments et renforcé ses travaux de recherche sur les matières premières alternatives (insectes, algues…) et aliments santé.

En Légumes, 23 300 tonnes de pommes de terre ont été commercialisées sous marques Terres de Breizh, Mont St-Michel, Légum’party et marques distributeurs. Le centre de conditionnement est au cœur d’un chantier de modernisation de près de 5 millions d’euros. Il vise à doter le site des dernières technologies de tri, conditionnement et palettisation pour améliorer les conditions de travail, la qualité des produits et la productivité.

Convaincu que la data science est un enjeu majeur pour l’avenir des exploitations agricoles, le Groupe a pris une participation dans la startup See-d. Ensemble, ils développent des algorithmes intelligents pour un pilotage toujours plus fin de la performance en élevages.

Plus récemment, le Groupe a annoncé l’acquisition de Vetinnov et sa marque Easypill®, un complément alimentaire appétant développé pour faciliter l’administration de médicaments aux animaux de compagnie. Cette décision s’inscrit pleinement dans le cadre de sa stratégie de diversification qui vise à investir dans des produits techniques, relais de croissance à l’international.

Notre stratégie porte ses fruits

Le travail que nous avons accompli avec nos adhérents et clients nous a permis de conforter nos positions ainsi que nos programmes d’investissements, pour assurer l’avenir d’une agriculture plurielle et durable sur le territoire. Pour autant, nous devons garder la tête froide. Nous faisons encore face à de grandes incertitudes, mais nous avons la chance d’exercer dans un métier crucial pour la société. Nous nourrissons les animaux et les Hommes. Cette mission nourricière retrouve toutes ses lettres de noblesse dans le contexte actuel, plus encore dans une Coopérative.

Rémi Cristoforetti Directeur Général

Chiffres clés 2019

609 M€ de chiffre d’affaires
11 M€ de résultat net
6 M€ d’aides à l’investissement sur les 3 dernières années
1,3 M€ de ristournes